jeudi 25 novembre 2010

Edito Transcom Info de novembre 2010: Appel aux politiciens pour exclure une croissance de l’inégalité

Le mois passé, la CSC a organisé un Congrès durant lequel l’avenir a été examiné, non pas par intérêt personnel mais de façon constructive. Ce Congrès de l’avenir se déroula sans agenda caché et nous a permis de déterminer de quelle manière la société devrait être organisée pour pouvoir améliorer les choses. Songeons, par exemple, à la réforme de l’état. Cela fait déjà cinq mois qu’un informateur, un préformateur, des clarificateurs et des médiateurs royaux tentent d’aligner les idées des différents partis politiques. Depuis cinq mois, nous voyons les politiciens faire des efforts pour essayer de ‘démonter’ les compétences fédérales, mais sans qu’ils ne parviennent toutefois à créer un meilleur modèle. Il incombe cependant à ces politiciens de décider à quel niveau ils souhaitent atteindre des résultats acceptables pour les employeurs et les entreprises et ce sans qu’il ne soit porté atteinte à la solidarité, car nous craignons de plus en plus que les plans proposés ne fassent qu’engendrer des tracasseries administratives, tout en dissociant encore plus les travailleurs et en obligeant les régions à se faire concurrence. Gonzales Stubbe, administrateur délégué du secrétariat social ‘Groupe S’, l’avait déjà signalé au niveau du calcul salarial: “Du point de vue économique, c’est de la folie et tout cela ne conduira qu’à un appauvrissement général, car le coût de tous ces tracas sera automatiquement répercuté sur quelqu’un.” L’intention des électeurs ne fut certainement pas de donner mandat aux politiciens pour effectuer une réforme de l’état qui aille de pair avec davantage de frais et d’inégalité. Nous devons partir du principe que leur intention, tout comme celle de notre syndicat, est de créer un modèle de société propice à chacun.