mercredi 17 février 2010

Edito Transcom Info février 2010

Le mois passé, une manifestation pour plus de jobs et de respect pour nos travailleurs fut organisée. 35.000 personnes se joignirent à nous pour obtenir davantage de justice sociale. N’avons-nous déjà pas assez de problèmes dans notre pays ? Devons-nous omettre de nous occuper du syndicalisme international après les ravages que la crise créa dans nos contrées ? La réponse est simple: non ! Malgré la complexité de l’économie mondiale, les travailleurs sont, à chaque fois, considérés comme un coût par leurs employeurs, suite à quoi ces derniers partent à la recherche de pays à bas salaires en vue d’économiser des frais. Le transport et la communication jouent et ont toujours joué un rôle catalyseur pour cette globalisation. Car n’oublions pas que des millions de gens dans le monde entier travaillent dans un de nos secteurs et qu’il leur est sans cesse demandé d’être plus productifs et flexibles, parce que leurs employeurs souhaitent faire fabriquer un produit dans une zone située à 10.000 kilomètres d’ici. Et n’oublions pas non plus que beaucoup de femmes sont actives dans nos secteurs. Des femmes dont le salaire et la qualité des conditions de travail ne cessent de diminuer suite à la globalisation et qui, depuis toujours, ont été confrontées à des salaires inégaux et à diverses formes de discrimination, d’agression sexuelle et d’intimidation. La CSC-Transcom estime qu’elle doit continuer à s’engager au niveau international et à lutter afin d’obtenir des droits égaux pour les femmes au sein de nos secteurs. Voilà pourquoi de nombreux témoignages et interviews de militantes constitueront, au vu de la journée internationale de la femme du 8 mars prochain, le fil rouge de cette édition du Transcom info. En outre, vous y découvrirez un rapport du Congrès de dissolution de la FIOST, un syndicat mondial pour les travailleurs du transport dont la présidence fut assurée par notre Centrale durant plusieurs décennies, spécifiant les raisons de sa cessation et de notre affiliation auprès de l’ITF. Nous vous souhaitons une bonne lecture !

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