Même les pires chasses aux sorcières, lors de l’Inquisition, ne sont comparables à ce qui se produisit dans les médias après le désastre à Buizingen. Tout le monde se mit à la recherche du responsable d’un des plus grands désastres de notre histoire ferroviaire. S’agit-il de la direction actuelle, de Vinck, de Schouppe, de Paelinck, … ? Est-ce la faute des politiciens qui, durant les années ’80, n’ont pas prévu suffisamment de budgets pour un système d’arrêt forcé ou de la Commission européenne qui a omis, trop longtemps, de standardiser le système de sécurité ? Les médias rêvent d’écrire la dernière page d’un polar et de dévoiler l’identité du coupable, mais il n’est pas question de culpabilité dans cette histoire. Aucune décision, entraînant un tel désastre, n’a en effet été prise. Il y a cependant des causes: les budgets, les empêchements techniques, les formations, la pression du travail, … A qui la faute ? Nous constatons que beaucoup de CEO sont royalement rémunérés pour assumer des responsabilités auxquelles ils échappent sans cesse. A chaque fois, l’homme de la rue doit payer l’addition. Une gestion défectueuse au sein de Carrefour et la direction met 1.700 personnes à la porte. Les responsables de la crise financière se voient, à nouveau, octroyer des boni pour leur travail effectué. Trop peu de bénéfices pour Opel et le grand patron décide de fermer l’usine à Anvers, causant, ainsi, un drame social pour 2.700 travailleurs. La seule conclusion est que les chefs d’entreprise gagnent trop pour des responsabilités qu’ils ne prennent pas. Sommes-nous, en tant que syndicat, trop idéalistes, lorsque nous rêvons d’une redistribution du capital ? Pourquoi les riches deviennent-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ? Devons-nous, finalement, croire les paroles du petit Calimero, le poussin noir, qui ne cesse de répéter: 'C’est parce qu’on est petit et faible … C’est vraiment trop injuste.' ? Il y a malheureusement plus de vérité dans ses propos que dans ce que débitent les employeurs.
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