jeudi 12 août 2010

42ième congrès de l'ITF : réunion pléniaire

Nous voilà arrivés à la dernière journée de ce congrès, ce matin encore nous avons écouté nos amis Turques nous parler de leur combat contre UPS et le congres à réitéré sont soutient aux syndicalistes Iranien emprisonnés. Les dernières discussions sur les motions ont lieu en ce moment et nous espèrons pouvoir vous donner le nom du nouveau président de l'ITF très rapidement. Nous vous remercions d'avoir consulté ce blog couramment et nous espérons que vous l'avez trouvé intéressant. Nous vous saluons et espérons vous voir bientôt en Belgique.

42ième congrès de l'ITF : Les violations des droits syndicaux dénoncées lors de l’ouverture du Congrès

La solidarité avec les travailleurs et travailleuses mexicains se profile comme l’un des grands sujets de discussion du 42ème Congrès de l’ITF. Lors de la cérémonie d’ouverture, l’accent a été placé sur le combat mené par les syndicats au Mexique – et dans d’autres pays – pour défendre leurs droits.


Dans son discours prononcé hier lors de la plénière, Randall Howard, Président sortant de l’ITF, a déclaré : « L’ITF ne tolérera pas les violations flagrantes des droits humains et syndicaux. … L’assassinat de syndicalistes est monnaie courante en Colombie. Au Costa Rica, le gouvernement prive les dockers de leurs droits. Au Mexique, beaucoup de syndicats jaunes signent des ‘accords de protection’ qui font les affaires de l’employeur, mais pas celles des salariés. »


De son côté, Benito Bahena, coordinateur national de l’ITF, membre du Comité exécutif de l’ITF et Secrétaire général du syndicat des transports urbains électriques ATM, a déclaré : « Malheureusement pour les Mexicains, nous traversons une période extrêmement difficile pour la classe ouvrière, le pays ayant à sa tête un gouvernement d’extrême droite peu scrupuleux qui entend supprimer les activités sociales et syndicales en réduisant de manière drastique les droits sociaux, humains et syndicaux. »


Pour dénoncer ces violations, l’ITF mène une campagne percutante en faveur des droits syndicaux partout dans le monde, y compris au Mexique. Une pétition organisée dans le cadre du Congrès sera remise lundi prochain (9 août) au gouvernement mexicain. Celle-ci appelle à l’établissement d’un dialogue sur la liberté syndicale pour les travailleurs et travailleuses mexicains, et porte également sur les violations des droits dans le secteur pétrolier off-shore. Certaines sociétés, dont l’entreprise publique Pemex, exerceraient en effet des pressions sur les personnels pour qu’ils se montrent moins regardants en matière de sécurité.


Antonio Fritz, Secrétaire régional américain de l’ITF, a expliqué : « Les violations des droits humains et une multitude de syndicats ‘jaunes’ garantissent à Pemex et à d’autres sociétés de ne pas avoir à se soucier de considérations telles que la sécurité et les salaires décents. »
« Voilà pourquoi l’ITF cherche à dialoguer avec le gouvernement fédéral et les grands employeurs du secteur pétrolier off-shore pour établir une coopération vers un modèle durable. »


Un symposium sur les violations des droits syndicaux dans divers pays, dont le Costa Rica, le Guatemala et l’Iran, mais axé tout particulièrement sur le Mexique, se tiendra aujourd’hui dans le cadre du Congrès.


Les délégué(e)s et le personnel de l’ITF se rassembleront le dernier jour du Congrès (12 août) dans le centre de Mexico pour manifester leur solidarité avec les affiliés mexicains, qui se battent contre l’oppression et réclament de véritables droits syndicaux.
Et d’ajouter : « Nous ferons le nécessaire pour permettre à nos jeunes de participer à la mise en œuvre de la stratégie Des syndicats forts – Un transport durable. »

mercredi 11 août 2010

Mexico : Aux alentours de la ville

Avant-hier, nous avons eu l’occasion de visiter la région autour de Mexico, nous étions curieux de voir la banlieue de la ville, de découvrir comment vivent les nombreux Mexicains qui habitent cette région.


Favelas de Mexique



Nous nous sommes déplacés en voiture pour sortir de la ville et nous avons roulé environ 40 km avant de nous trouver dans la campagne environnant la ville. Plus nous éloignions du centre, plus la pauvreté devenait prégnante. Le long du long serpent qu’est l’autoroute qui nous amenait vers l’extérieur de la cité se tenait des gens extrêmement pauvres, qui attendaient des bus souvent délabrés ou tout simplement des camions pour se rendre a leurs travailles. Ces gens descendaient des hauteurs longeant l’autoroute, hauteurs sur lesquelles se trouvent les favelas dans lesquelles ils habitent et ce triste spectacle c’est reproduit pendant les 40 kilomètres  qui nous amenaient à l’extérieur de la cité. Nous avons compris que c’est dans ces endroits que vivent les 10 millions de gens qui n’ont pas d’existence officielle dans la ville de Mexico. Nous avions déjà découvert l’existence d’une grande pauvreté dans la ville lors de nos déplacements entre notre hôtel et le lieu de congrès, les nombreux enfants qui mendient pour survivre, mais également une économie informelle, ou l’on vend copie de cd, DVD, nourriture, enfin tout ce que l’on peu proposé facilement dans la rue.





Mais ce que nous avons vu à l’extérieur de la ville nous a touchés encore plus, car l’on devine facilement que ces hommes et ces femmes se trouvent tous les jours face au défi de savoir comment ils vont se nourrir, nourrir leur famille, simplement être en vie dans ces endroits qui ne peuvent qu’être les berceaux de la criminalité. Dans cette région se développe également des lotissements ou vivent les moins pauvres ou les plus nantis, ces lotissements sont entourés de mur, de barbelés et sont surveillés par des gardes armées.





On y trouve des écoles des terrains de sport, commerce, etc…. Ces quartiers sont des lotissements privés et on nous a laissé entendre que certaines firmes les construisent pour loger leurs travailleurs, il n’est pas difficile de comprendre la main mise des entreprises sur leurs travailleurs habitants dans ces lotissements. A l’extérieur dans la rue la circulation est infernale, la pollution omniprésente, et la police patrouille constamment armé de riot-guns, mitraillettes et dans des véhicules superpuissants.





Aux péages d’autoroute, ils sont à côté des cabines de paysages armés au minimum d’une matraque qui à elle seule est très dissuasive. En tout cas, notre journée passée sur la route et l’autoroute nous à  convaincus que les travailleurs ayant un emploi décent dans le nord industriel ont bien de la chance. Il est encore plus évident à nos yeux que des syndicats forts sont nécessaires te sont la seule solution pour pouvoir arrivé à tirer ces personnes de la pauvreté. Nous devons poursuivre notre travail pour une redistribution correcte des richesses et pour atteindre ce but la solidarité entre les syndicats du nord et du sud est indispensable. En tant qu’organisation syndicale forte et structurée nous sous devons de continuer à nous battre avec les autres pour développer une justice sociale digne de ce nom.

Mexico : L’impact d’un logo



Hier quelle ne fut pas notre surprise quand en se déplaçant dans Mexico notre regard se trouva accroché par logo peint sur un véhicule. Ce logo est extrêmement connu en Belgique, puisqu’il s’agit de celui du Groupe 4 sécurité. Nous avions une nouvelle fois là sous nos yeux, une preuve que la mondialisation des entreprises est bien avancée et que si nous voulons agir de manière utile et constructive nous ne pouvons plus le faire seul, mais bien en travaillant aussi avec les autres. Même si nous ne devons pas oublier notre travail au niveau national, rester fermer sur nous même, dans notre bulle, gérant nos seuls problèmes, finirais par scléroser notre combat et nous affaibliraient demain en nous isolant face a ces multinationales.

mardi 10 août 2010

42ième congrès de l'ITF : des syndicats forts sont nécessaires


Nous sommes au Mexique sur un continent très dangereux pour les responsables syndicaux. En Colombie, Costa Rica, les dirigeants syndicaux ... sont assassinés. Il y a quatre ans, Pedro Zamora, secrétaire général du syndicat des dockers du Guatemala était au 41e Congrès de l'ITF. Il ne peut être parmi nous aujourd'hui, car le 15 janvier 2007, il a été assassiné à cinquante mètres de chez lui sous les yeux de ses enfants. Une voiture avec cinq occupants l’attendait, ils ont tiré cent balles dans sa voiture et vingt l’ont blessé grièvement, n’étant plus sous contrôle la voiture s’est écrasé contre un mur. Un des agresseurs s’approcha alors de la voiture et l’acheva d’une balle dans la bouche tout en disant a ses enfants qu’il ne devaient pas avoir peur, car il ne voulait pas leur mort, mais seulement celle de leur père. On peut facilement imaginer le traumatisme subit par ceux-ci suite à ce crime horrible. Prenez le temps de regarder la vidéo ci-dessous et vous vous rendrez compte de la violence de ces actes et de la difficulté de protéger ceux qui défendent les travailleurs dans ces pays.





En Europe nous sommes heureusement loin de telles pratiques, mais ce n’est pas pour autant que tout est acquis. Car il est évident que les employeurs, les multinationales, ne demandent qu’une chose c’est l’affaiblissement des organisations syndicales afin de pouvoir bloquer les salaires, d’augmenter la flexibilité, de licencier plus facilement et sans indemnité. C’est pour cela qu’il faut absolument des syndicats forts, puissants, organisés et comptant de nombreux affiliés afin de pouvoir continuer à défendre les droits des travailleurs, de les améliorer, et ce, non seulement en Belgique, mais également à travers le monde afin que les employeurs ne puissent plus faire leur shopping en mettant les travailleurs en concurrence, afin de produire aux prix les plus bas, et d’engranger ainsi d’immenses bénéfices.
Il faut que les employeurs sachent qu’importe la place où ils s’installent dans le monde un syndicat fort les attend et est prêt à défendre, organiser et former les travailleurs à la défense de leurs droits. C’est de cela dont nous parlons à Mexico, du besoin de syndicats forts autour de la planète et pour finir, nous vous demandons d’imaginer ce que serait le monde du travail si les syndicats n’existaient pas……

lundi 9 août 2010

42ième congrès de l'ITF : Réunion du comité des transports urbains


Le président de la section démissionne après huit ans de présidence, précédée de quatre ans de vice-présidence. Il a pris cette décision, car il est devenu le président de son organisation syndicale luxembourgeoise et il désire occuper son mandat à plein temps. La section confirme également son soutien aux syndicalistes incarcérés en Iran. Il est rappelé le thème du congrès et les grands points de la conférence sur le climat qui a eu lieu début de semaine. On a abordé également le droit de grève dans le monde entier, car il est mis en péril dans beaucoup de pays et cela est tout à fait inadmissible. 

Naissance annoncée d'un géant



Nos amis français annoncent lors d’une prise de parole, un événement important qui nous touche de près également, c’est la fusion de Veolia et de Transdev, nous pouvons donc nous attendre à des changements en Belgique puisque Veolia y occupe une place importante dans les transports en commun.

42ième congrès de l'ITF : notre ami Marcel Zante de Burkina Faso


La fédération des syndicats des travailleurs et auxiliaires des transports du Burkina (FSTAT/B) ancienne affiliée de la FIOST, prend part aux travaux du 42éme congrès de l’ITF qui se tient à Mexico. Cette participation a été rendue possible grâce à l’appui financier de l’ex-FIOST, qui a bien voulu prendre en charge tous les frais de participation. La FSTAT/B regroupe trois syndicats de travailleurs du transport au Burkina. Il s’agit du SNTA (travailleur asecna), le SYNACFPP (chauffeur de la fonction publique et parapublique) et le SNTTB (travailleur du privé). Il faut préciser que Marcel Zante le secrétaire général de cette fédération était le responsable Afrique de la FPTT, la régionale Africaine de l'ex-FIOST. Marcel Zante est avec nous, ici à Mexico, nous connaissons bien notre ami au travers du travail important qu’il a effectué au niveau de la défunte Fiost. Il sera d’ailleurs élu au comité régional africain de l’ITF ce qui est une belle reconnaissance de son important investissement syndicale. Toute l’équipe sur place a bien entendu déjà félicité Marcel Zante pour sa nomination à ce poste.


samedi 7 août 2010

42ième congrès de l'ITF : Section Transport Routier


Nous avons assisté aujourd’hui à la conférence de la section des transports routiers. Deux points ont été discutés longuement, avec de nombreuses interventions de la part des représentants de nombreux syndicats. Pour le premier point, il s’agit des droits syndicaux en Iran et plus particulièrement le président Mansour Osanloo et le vice-président du syndicat des conducteurs de bus de Téhéran qui restent incarcérés, malgré les efforts incessants pour obtenir leur libération. Le deuxième point est le conflit qui oppose le syndicat Turque Tümtis à UPS suite à des licenciements massifs de travailleurs et des arrestations ciblées de responsables syndicaux. L’ITF a décidé d’intensifier son action pour soutenir Tümtis dans son action et souhaite faire une action commune dans différents pays du monde afin de mettre en difficulté plusieurs centres logistiques d’UPS au même moment. Ce serait la mise en application d’une des idées qui ont été présentées lors d’un exposé qui a eu lieu au matin et qui parlait de mettre à mal la chaine logistique d’entreprises multinationales en cassant le « just in time » ce qui causerait à ces entreprises de lourdes pertes financières. La section des transports routiers a décidé de soutenir le thème du congrès et  accepté le plan de travail pour les quatre années à venir. Nous ne serions pas complet si nous ne préciserions pas qu’une représentante des femmes et un représentant des jeunes ont été élus au comité directeur.

La « ola » de l’électricité

En revenant du congrès en direction de l’hôtel, nous avons vu des manifestants debout autour d’un rond-point et puis des deux côtés de l’avenue qui suivait, il faisait la « ola » au passage des véhicules.
Ils n’entravaient pas la circulation, mais malgré tout la police était prête à agir.




Nous avons voulu en savoir plus et nous avons appris de la bouche des manifestants eux-mêmes qu’ils étaient membres de la SME (Sindicato Mexicano de la Electricistas) et qu’ils manifestaient de cette manière contre la privatisation de la Luz y Fuerza del Centro entreprise publique. Il était environ minuit le 11 octobre 2009, quand la police et l'armée ont occupé l’entreprise d’électricité.  Quelques heures plus tard, dans la Gazette du Mexique ont pouvait lire un décret autorisant les entreprises publiques a été abandonné au privé.

Depuis lors, le MES organise régulièrement des actions  afin de protéger les droits, des mille quarante ex-employés de l’usine. Leur protestation est devenue une véritable lutte sociale contre la privatisation et le démantèlement des droits sociaux des Mexicains.

Avec la mondialisation le grand capital a très facilement accès aux entreprises publiques dans le but de les privatiser. Nous étions confrontés là, avec des problèmes que nous connaissions bien également, cela souligne, encore  pourquoi l'action syndicale internationale est essentielle et la raison évidente de la tenue d’un tel congrès afin d’organiser la lutte des travailleurs de manière internationale afin de pouvoir lutter efficacement  face au grand capital.


Video:





Mexico : impressions


Comme vous le savez maintenant le 42émé congrès de l’ITF se tient à Mexico, une ville qui comptait en 2009, 21.163.226 habitant dans son agglomération.  C’est la troisième mégapole mondiale derrière Tokyo et Séoul, la population de Mexico «  District Fédéral, s’élève à 9.841916 habitants.
Quand nous avons atterri, il faisait noir et la ville était bien dessinée vue du ciel avec toutes ses rues éclairées. C’est la Huitième capitale la plus haute du monde, elle est bâtie à 2.216 mètres de haut et on comprend aisément qu’elle est entourée de montagne.
La circulation y est intense, dangereuse, et la pollution est omniprésente. Le gouvernement de la ville aménage des couloirs de transport public non polluants, des trolleybus et avec du matériel confortable afin de désengorger le centre-ville et de diminuer la pollution. La ville en a bien besoin, car Mexico est l'une des villes les plus sales dans le monde.
Notre hôtel est situé à environ un1 km du centre historique et 1 bon km du centre des congrès. Chaque jour, lors de l’aller et du retour nous traversons des avenues et c’est chaque fois une loterie. L'histoire d'un mexicain au un feu vert à la première intersection  sort pour voir si son frère n'est pas dans l'autre sens, n'est pas hors de propos. Les feux rouges ne sont que peu respecter et les piétons doivent marcher la moitié du passage clouté pour voir les voitures s’arrêter. Nous espérons simplement que notre délégation pourrait revenir indemne en Belgique la semaine prochaine.

vendredi 6 août 2010

Le 42 éme congrès de L’ITF était précédé par le comité exécutif et la conférence des jeunes.

Randall Howard et David Cockroft (Président et Secrétaire Général de l'ITF)

Alors qu’aujourd’hui,  s’ouvre officiellement le congrès, nous avons déjà deux jours de travail derrière nous. Mardi à eu lieu la dernière séance du comité exécutif avant le congrès auquel ont participé Jan Coolbrandt de la CSC Services Publics et Koen De Mey de notre centrale qui sont tous les deux mandatés comme observateur dans cet organe. Lors des négociations en vue de l’intégration de la FIOST à l’ITF (plus d'infos sur cette transition peut être trouvée sur notre site - cliquez ici) nous avons obtenu en tant qu’ex FIOST une représentation garantie de deux mandats d’observateur au comité exécutif qui est l’organe le plus haut après le congrès.

Pendant que nos représentants discutaient sur les résolutions soumises, une conférence intéressante se tenait dans la salle à côté. Depuis le congrès de 2006, l’ITF a entrepris la création d'un mouvement des jeunes qui a abouti ici au Mexique à une première conférence des jeunes. À la fin de cette conférence, le comité exécutif a été invité à écouter les décisions de la conférence des jeunes.



Leur première revendication est d’être pris plus au sérieux et que leur voix soit entendue. Il faut également que des liens structurels entre jeunes et adultes se renforcent et soient plus visibles. Il a été aussi discuté la manière de sensibiliser les jeunes au travail syndical international. Nos futurs jeunes nouveaux membres se trouvent d’ailleurs dans ce groupe cible. Les syndicats nationaux devraient s’efforcer de travailler à développer ce potentiel.

Le fonctionnement des jeunes sera encore abordé pendant ce congrès et nous vous en tiendrons évidemment informé sur notre blog.

jeudi 5 août 2010

42ième congrès de l'ITF : conférence sur le climat

Nous ne pouvons plus nier que les changements climatiques se font sentir de manière plus prégnante et que si nous ne faisons rien pour changer les choses nous allons droit à la catastrophe ; le transport a sa part de responsabilité dans ce problème qui nous préoccupe au plus haut point, en tant que tel, il fait partie du problème mais pas les travailleurs de ce secteur, car ceux-ci font et devraient d’ailleurs faire partie de la solution. Il semble évident que c’est une formidable opportunité pour les organisations syndicales et les travailleurs du secteur de pouvoir influer sur les modes de productions et de consommations mondiale. Afin de pouvoir modifier ceux-ci pour aller vers un nouveau modèle de production a proximité des lieux de consommations.Les jeunes syndicalistes sont les plus virulent sur le sujet car ils soulignent qu’ils  devront gérer les problèmes que nos modèles de productions et de transports vont leur laisser. Certains soulignent que cette modification apportée dans le secteur du transport risque de provoquer une importante perte d’emplois et que ce n’est pas aux syndicats de prendre en main la lutte contre les changements climatiques. D’autres organisations syndicales, soulignent qu’au contraire les syndicales se doivent d’être proactive dans cette lutte afin de pouvoir influer de manière significative sur les changements inévitables que les travailleur du secteur du transport vont vivre (changements technologiques, nouvelles organisations du travail, etc…). Les représentants des jeunes des organisations allant même jusqu’à dire, je cite « que si les syndicats du transport, leurs militants et leurs membres ne s’impliquent pas immédiatement dans cette lutte, il n’y aura rapidement plus d’emplois, ni de travailleurs à devoir défendre puisque l’espèce humaine aura disparue ». Vous vous doutez donc que les débats ont été chauds et qu’ils ne sont pas encore terminés même si une résolution sera présentée au congrès afin de voir l’ITF et les organisations affiliées s’emparer du problème. A bientôt pour d’autres news du 42ème congrès de l’ITF.

mercredi 4 août 2010

42ième congrès de l'ITF : Conférence préalable sur le changement climatique

Demain, la 42ième ITF Congrès commencera à Mexico City. La CSC-Transcom a envoyé une délégation de cinq personnes à ce congrès important: Le Vice-président Didier Smeyers, Les responsables de secteur Luc Piens (chemins de fer) et Michel Claes (eau), le Secrétaire exécutif Koen De Mey et Joris Kerkhofs du groupe eau. Actuellement, nous suivons la conférence préalable sur le changement climatique et la politique que le mouvement syndical international devrait développer à cet égard. Ce soir, nous allons publier un poste sur le blog (Il ne faut pas oublier qu'il y a un décalage horaire de 7 heures). Celui qui désire plus d'informations sur le congrès ou voir des photos peut déjà visiter le site http://www.itfcongress2010.org/index.cfm/languageID/3