Avant-hier, nous avons eu l’occasion de visiter la région autour de Mexico, nous étions curieux de voir la banlieue de la ville, de découvrir comment vivent les nombreux Mexicains qui habitent cette région.
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Favelas de Mexique |
Nous nous sommes déplacés en voiture pour sortir de la ville et nous avons roulé environ 40 km avant de nous trouver dans la campagne environnant la ville. Plus nous éloignions du centre, plus la pauvreté devenait prégnante. Le long du long serpent qu’est l’autoroute qui nous amenait vers l’extérieur de la cité se tenait des gens extrêmement pauvres, qui attendaient des bus souvent délabrés ou tout simplement des camions pour se rendre a leurs travailles. Ces gens descendaient des hauteurs longeant l’autoroute, hauteurs sur lesquelles se trouvent les favelas dans lesquelles ils habitent et ce triste spectacle c’est reproduit pendant les 40 kilomètres qui nous amenaient à l’extérieur de la cité. Nous avons compris que c’est dans ces endroits que vivent les 10 millions de gens qui n’ont pas d’existence officielle dans la ville de Mexico. Nous avions déjà découvert l’existence d’une grande pauvreté dans la ville lors de nos déplacements entre notre hôtel et le lieu de congrès, les nombreux enfants qui mendient pour survivre, mais également une économie informelle, ou l’on vend copie de cd, DVD, nourriture, enfin tout ce que l’on peu proposé facilement dans la rue.
Mais ce que nous avons vu à l’extérieur de la ville nous a touchés encore plus, car l’on devine facilement que ces hommes et ces femmes se trouvent tous les jours face au défi de savoir comment ils vont se nourrir, nourrir leur famille, simplement être en vie dans ces endroits qui ne peuvent qu’être les berceaux de la criminalité. Dans cette région se développe également des lotissements ou vivent les moins pauvres ou les plus nantis, ces lotissements sont entourés de mur, de barbelés et sont surveillés par des gardes armées.
On y trouve des écoles des terrains de sport, commerce, etc…. Ces quartiers sont des lotissements privés et on nous a laissé entendre que certaines firmes les construisent pour loger leurs travailleurs, il n’est pas difficile de comprendre la main mise des entreprises sur leurs travailleurs habitants dans ces lotissements. A l’extérieur dans la rue la circulation est infernale, la pollution omniprésente, et la police patrouille constamment armé de riot-guns, mitraillettes et dans des véhicules superpuissants.
Aux péages d’autoroute, ils sont à côté des cabines de paysages armés au minimum d’une matraque qui à elle seule est très dissuasive. En tout cas, notre journée passée sur la route et l’autoroute nous à convaincus que les travailleurs ayant un emploi décent dans le nord industriel ont bien de la chance. Il est encore plus évident à nos yeux que des syndicats forts sont nécessaires te sont la seule solution pour pouvoir arrivé à tirer ces personnes de la pauvreté. Nous devons poursuivre notre travail pour une redistribution correcte des richesses et pour atteindre ce but la solidarité entre les syndicats du nord et du sud est indispensable. En tant qu’organisation syndicale forte et structurée nous sous devons de continuer à nous battre avec les autres pour développer une justice sociale digne de ce nom.
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